Chers parents,
Nos
enfants viennent de reprendre le chemin de l’école. La rentrée, rarement routinière,
constitue un moment important de leur vie et donc de notre vie.
Avec
une moyenne par classe de 27,2 enfants en maternelle et 26,44 enfants en
élémentaire, les effectifs sur l’ensemble de la ville sont cette année en
légère baisse.
La
réforme de la carte scolaire a permis depuis deux ans un rééquilibrage entre
les écoles. Le groupe scolaire Paul Bert demeure cependant toujours unpeu plus
chargé que les autres (27 à 28 élèves par classe, contre 24 à 25 dans les
autres écoles). Il faut aussi noter que la maternelle Charles Digeon souffre
cette année d’un effectif moyen par classe de 28,7 enfants, en raison d’une
fermeture de classe que nous n’avons malheureusement pas pu éviter, tandis que
l’élémentaire, avec une ouverture, affiche 20 élèves par classe de CP….
Après
la réforme des rythmes scolaires mise en place depuis deux ans vient cette
année le temps de nous poser de nouveau la question du retourà 4 jours, puisqu’une
dérogation à la semaine de 4,5 est désormais possible.
Le
constat des pédagogues sur cette semaine de 4,5 jours livré lors du comité de
pilotage organisé en juin dernier par la ville a été mitigé. Il fait état d’une
acquisition de la lecture en CP plus rapide, mais aussi d’une fatigue accrue
des enfants à compter du jeudi matin. Il faut noter que la pause méridienne
d’1h30 offre un temps de repas adapté au rythme de l’enfant et agrémenté d’ateliers
récréatifsfacultatifs.
La
refonte des cycles en un socle commun de connaissancesde compétences et de
culture, mise en œuvre l’an passé, mérite cependant plus de lisibilité pour
nous, parents, car les programmes refondus reposent sur une approche nouvelle
axée sur la diversité des rythmes d’acquisition des enfants et des outils qui
ne nous sont pas tous familiers.Le livret scolaire unique constitue un exemple
parmi d’autres.
Parmi les mesures annoncées lors de la conférence de rentrée, le nouveau ministre de l’éducation nationale a également annoncé l’instauration d’évaluations diagnostiques nationales pour les élèves de CP en mathématiques et en français, qui devraient avoir lieu en début d’année.
La réforme du collège, engagée l’an passé, se poursuivra cette année avec de nouveaux aménagements qui auront un impact sur l’école primaire. La réintroduction des classes bi-langues permettra sans doute de favoriser dès l’école primaire la découverte de l’allemand en plus de l’anglais, désormais intégré dans les apprentissages fondamentaux des enfants.
Il nous
faut aussi veiller à développer les échanges entre les professeurs des écoles
et les enseignants du collège, cecipour assurer une meilleure continuité dans le parcours des élèvesau
sein du cycle 3 (du CM1 à la 6ème) dit cycle de consolidation, et
une entrée au collège sereine.
L’année
s’annonce chargée !
En tant
qu’association de parents d’élèves, la FCPE est là pour vous accompagner tout
au long de l’année dans ces changements en tentant à sa mesure de faciliter vos
relations avec l’ensemble des intervenants scolaires ou périscolaires(directeurs
d’école, enseignants, inspection, équipes des centre de loisirs,équipes
municipales).
Cette
année, lessujets suivants nous occuperont particulièrement :
La réforme des rythmes scolaires
Comme le cadre réglementaire posé par le nouveau ministre
l’y autorise, la municipalité souhaite étudier les modalités d’un retour à la
semaine de 4 jours. Un sondage via internet sera proposé
aux familles début octobre 2017 afin de recueillir leur avis : conserver
l'organisation actuelle ou mettre en œuvre une nouvelle organisation (semaine
de 4 jours scolaires avec le mercredi libéré).
Ce sujet sera
à l'ordre du jour des premiers conseils d’école de novembre 2017 où les parents
d’élèves siègent.
Les ateliers périscolaires de la pause méridienne
Nous veillerons comme les années précédentes à :
·
une plus grande transparence et un effort de
communication en direction des parents pour mieux suivre les activités de nos
enfants ;
·
une amélioration
qualitative de certains ateliers, la mise en place d’ateliers axés sur la
détente des enfants et l’installation dans chaque école d’une salle de lecture
richement dotée et accueillante ;
·
la réintroduction des
activités culturelles périscolaires le mercredi après-midi ;
·
l’encadrement suffisant
en personnel du temps de repas, durant lequel aucun quota n’est imposé ;
·
la formation des
animateurs et des surveillants de cantine, notamment aux gestes de premiers
secours ;
·
l’amélioration du
réfectoire de l’école élémentaire Paul Bert, dont le niveau sonore est très
élevé.
L’articulation entre le temps scolaire et le temps
périscolaire
La journée de l’enfant alterne un temps de classe
relevant de l’éducation nationale et un temps périscolaire géré par la
municipalité. La succession de ces temps à finalité différente nécessite une
bonne coordination entre les enseignants et les équipes d’animation (notamment
pour la transmission d’informations sur l’état de santé d’un enfant) ainsi
qu’une continuité éducative (les activités périscolaires doivent être compatibles
avec la reprise du temps scolaire).
Les
enseignants et les accueils de loisirs se saisissent de problématiques communes
qui pourraient renforcer leur collaboration : la prévention routière (les
permis « piéton » et « vélo », préparés sur le temps
scolaire, sont doublés par des ateliers de prévention routière en partenariat
avec les polices municipale et nationale ; ces derniers, organisés à l’école
Charles Digeon élémentaire, méritent d’être généralisés dans toutes les écoles) ;
un
projet « permis internet » est en cours d’élaboration avec les
équipes d’animation des élémentaires en collaboration avec la police municipale,
lequel s’inspirera sans doute des interventions de réalisées dans les classes
de CM2 l’an passé durant le temps scolaire ; des formations autour des
gestes de premiers secours proposées aux enfants des accueils de loisirs de
l’élémentaire pourraient être relayées sur le temps scolaire.
Les sorties scolaires
Les consignes très rigoureuses de l’académie de Créteil
dictées dans le cadre du plan Vigipirate renforcé, qui prônent l’interdiction
de toute sortie à Paris, en cars ou en transports en commun, sauf dans le cadre
d’ateliers fermés au public, dissuadent fortement les équipes pédagogiques.
A ceci
s’ajoute que les budgets alloués par la municipalité pour les cars sont réduits
à une demi-journée de car par classe et par an…
Nous
continuerons cette année à plaider pour un assouplissement de ces contraintes dans
l’intérêt des enfants.
L’organisation et la gestion de l’étude surveillée
Depuis l’an
passé, l’IFAC, via son dispositif ETUDIONS, a repris le flambeau dans les
écoles élémentaires de la ville.
Sur le plan de l’organisation des
groupes d’étude, les enseignants et responsables locaux des écoles ont assuré
leurs tâches avec le plus grand sérieux et les enfants, répartis en groupes de
22 élèves en moyenne, n’ont en règle générale pas ressenti le changement.
En revanche, la gestion administrative
(modalités d’inscription, de réservation et paiements) a été compliquée à
mettre en place et il est impératif que les dysfonctionnements soient réglés
cette année.
La mairie continuera comme l’an passé à
aider les familles à compter du deuxième enfant à raison de 10 euros par mois pour
une inscription sur4 jours hebdomadaires ; une aide supplémentaire est
possible selon des modalités définies par le CCAS.
Les
premiers soins et le suivi sanitaire dans les écoles
En l’absence d’infirmière communale, les soins courants sont dispensés dans les écoles par le personnel de la communauté éducative qui justifie de la formation de premier secours appropriée ; le médecin scolaire du secteur, qui effectue des permanences à mi-temps, assure le suivi des PAI ainsi que les visites médicales obligatoires à la fin de la grande section, du CM2 et de la 3e ; ces solutions précaires sont bien en-deçà des besoins, en particulier dans les écoles à fort effectif où la présence d’une assistante sanitaire allégerait considérablement les enseignants et la direction ;à la demande des parents d’élève FCPE, un protocoleapplicable en cas d’accident à la fois durant le temps scolaire et périscolairea fait l’objet d’une concertation cette année, qui avait pour objectif de parvenir à une coordination efficace des différents acteurs : enseignants, animateurs, surveillants de cantine et médecin scolaire.
En l’absence d’infirmière communale, les soins courants sont dispensés dans les écoles par le personnel de la communauté éducative qui justifie de la formation de premier secours appropriée ; le médecin scolaire du secteur, qui effectue des permanences à mi-temps, assure le suivi des PAI ainsi que les visites médicales obligatoires à la fin de la grande section, du CM2 et de la 3e ; ces solutions précaires sont bien en-deçà des besoins, en particulier dans les écoles à fort effectif où la présence d’une assistante sanitaire allégerait considérablement les enseignants et la direction ;à la demande des parents d’élève FCPE, un protocoleapplicable en cas d’accident à la fois durant le temps scolaire et périscolairea fait l’objet d’une concertation cette année, qui avait pour objectif de parvenir à une coordination efficace des différents acteurs : enseignants, animateurs, surveillants de cantine et médecin scolaire.
Le
nombre et la formation des ATSEM
Nous veillons à
une répartition des ATSEM adaptée aux besoins des enfants selon les trois niveaux
de maternelle.
La mairie a
indiqué avoir inscrit dans le plan de formation de la commune des formations
aux techniques d’animation engagées l’an passé en direction de ces personnels.
Les modalités de
fonctionnement de la cantine et de l’accueil de loisirs
Pour la cantine, la
ville a abandonné la facturation établie sur la base d’un agenda de réservation
au profit d’une facturation beaucoup plus souple en fonction de la présence
réelle de l’enfant. Cela suppose cependant pour les parents de veillerà
renseigner en début d’année l’agenda prévisionnel des présences de l’enfant,
ceci pour que les commandes des repas, effectuées plus d’un mois à l’avance,
reflètent les réels besoins.
S’agissant
de la facturation, la Mairie a mis en place il y a 18 mois un quotient familial
selon quatre tranches, qui font varier le prix du repas de 2,30 à 5,80 euros,
le reste demeurant à sa charge (environ 50%). Il est à noter qu’environ 40% des
familles qui ont déclaré leur situation sont dans la tranche inférieure et 30%
dans la tranche supérieure. En outre, à la fin de la dernière année civile, 20%
des familles se voyaient appliquer la tranche maximale, faute de ne pas avoir communiqué
leurs revenus.
Pour les accueils
périscolaires, le même principe d’accueil libre sans inscription est appliqué le
matin et le soir (les réservations sont en revanche obligatoires pour le
mercredi après-midi et les vacances scolaires).
La tarification est
fonction du quotient familial calculé par la CAF, qui verse une subvention pour
le financement de ces prestations.
Toute
l’équipe de la FCPE Saint-Mandé vous souhaite une rentrée sereine.
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