jeudi 18 décembre 2014

Maternelle Charles Digeon : réunion de signature du PV du conseil d’école

Compte-rendu élaboré par le MAPE en accord avec la FCPE.

Madame Cesur, directrice de l’école maternelle Charles Digeon, a reçu les têtes de listes MAPE et FCPE le 11 décembre 2014 dans son bureau à l’occasion de la signature du PV de conseil d’école, pour leur exposer les résultats de son audit suite à son arrivée dans l’école en septembre 2014. Elle a constaté que plusieurs locaux étaient encombrés et a décidé de se débarrasser des vieux meubles pour faire de l’espace et pour créer deux espaces de vie plus conviviaux : 

• La salle RASED au 2ème étage sera bientôt plus accueillante avec un coin salon et un autre coin bureau pour rencontrer la psychologue. 
• La salle vidéo, également au 2ème étage, deviendrait une sorte de salle polyvalente avec la télévision mais surtout une bibliothèque qui sera créée pour l’école avec des lieux de lecture adaptés aux enfants, notamment grâce aux subventions des associations de parents d’élèves. 

Madame Cesur souhaite résoudre les difficultés du standard téléphonique car son travail de maîtresse à mi-temps ne lui permet pas d’être disponible tout le temps. Elle cherche à mettre en place un fonctionnement plus adapté et a conscience qu’il est actuellement très difficile de la contacter mais elle explique qu’elle ne peut pas abandonner sa classe pour répondre au téléphone toute la journée, notamment pour des raisons de sécurité. Elle regrette que l’infirmière ne soit disponible que le mardi pendant deux heures au moment de la pause méridienne et cherche à obtenir un poste d’assistante sanitaire. Elle est en train de mettre en place des panneaux à l’extérieur de l’école pour que les parents puissent prendre connaissance des informations quand ils le souhaitent et pas seulement le matin alors que le couloir d’accès à l’école est encombré. Elle réfléchit à ce propos à une solution pour éviter l’encombrement du couloir le matin. Elle nous informe que Mme Auzannet est devenue coordinatrice de Saint-Mandé Sud et que ce nouveau poste va permettre un relais entre l’école et la mairie, et que M. Chevalet est donc devenu le nouveau directeur du centre de loisirs. Elle nous informe qu’un cahier de soins a été mis en place et qu’il peut être consulté par les parents.

Les parents posent des questions : 
• Ils demandent une réduction du prix de vente des photographies : la directrice indique qu’elle a constaté que le prix était trop élevé et qu’elle va ouvrir des discussions pour obtenir une diminution du prix. 
• Ils demandent que l’horaire de la chorale de fin d’année (ou de toute autre activité impliquant les parents) soit retardé l’année prochaine pour que les parents puissent y participer. Cette demande va être relayée auprès du corps enseignant.

Tels sont les différents points qui ont été abordés.

lundi 15 décembre 2014

Retour sur les "Ateliers de la dépense publique"

Compte-rendu à chaud d'un parent d'élève FCPE présent à l'atelier "dépenses publiques" organisé par la mairie de Saint-Mandé mardi 2 décembre 2014, atelier portant sur les domaines de l'éducation, de la petite enfance, du sport et de la culture. 

Passée l'introduction présentant les grandes masses budgétaires par politique publique, on se dit d'abord que tout cela est loin de constituer une information précise, complète et transparente du budget communal. En effet, exceptés les quelques chiffres jetés en pâture à la vindicte populaire dans le dernier magazine municipal (pour mémoire, prix de revient d'un repas de cantine scolaire, coût annuel d'une place en crèche, prix de revient d'1h de fonctionnement du centre sportif, prix de revient d'1h de conservatoire), aucun nouvel élément d'analyse des coûts n'est présenté. On aurait pourtant aimé avoir des informations, par exemple :

- dans le domaine de la petite enfance : comparer le coût d'une place en crèche municipale à celui d'une place en crèche privée lucrative (le 2nd étant souvent plus élevé que le 1er, contrairement à certaines idées reçues) ;
- dans le domaine scolaire : préciser la répartition du coût réel de mise en place des rythmes scolaires (dépenses réelles supplémentaires, aide de l'État, aide de la CAF, surcroît de facturation aux familles, et finalement reste à charge net pour la commune) ;
- dans le domaine scolaire encore : évoquer l'existence d'une subvention facultative à une école privée hors territoire communal ;
- dans le domaine scolaire toujours : parler des 516 000 € versés à la Caisse des écoles - montant élevé pour lequel une question posée sur l'activité correspondante (inconnue du parent d'élève moyen) est restée sans réponse (étant entendu qu'il est tout à fait improbable qu'une part supérieure à quelques milliers d'euros serve effectivement à aider des familles) ; 
- dans le domaine culturel : au-delà du seul conservatoire, détailler les dépenses des autres actions culturelles diverses, jointes à celles de communication et de fêtes et cérémonies, car les domaines parfois se rejoignent…
- dans le domaine sportif : savoir à quel niveau se situent les engagements municipaux pour les différentes disciplines sportives ; etc.

Las, avec le niveau d'information donné, qu'attendre de plus d'une assemblée non représentative, composée très majoritairement de personnes qui ont plus de temps que d'autres à consacrer à ce type de réunion... et qui n'utilisent pas (ou plus) ces services ? Sans information, il est impossible de remettre sérieusement en cause l'un ou l'autre élément particulier de chacune des politiques publiques. Personne ne veut augmenter la fiscalité locale. Donc ce serait aux usagers (aux familles) de payer ! Un refrain répété dans la salle selon lequel la seule solution est d'augmenter les tarifs des services. 

Au milieu de cette assemblée, un appel à mettre en place un système de quotient familial, c'est-à-dire une progressivité des tarifs selon les ressources plutôt qu'une augmentation uniforme des tarifs de cantine, ne trouve que peu d'écho. Les maires-adjoints disent qu'ils y réfléchissent, que c'est compliqué... que déjà c'est fait pour la petite enfance (NB : c'est imposé par la CAF !). Pourtant, si tous les tarifs des services d'éducation, de culture et de sport augmentent, ce n'est qu'une seule et même catégorie qui va passer à la caisse : les familles. Pourtant, s'il n'y a pas introduction d'un système de quotient familial, permettant de maintenir les tarifs actuels (voire de les baisser) pour les familles modestes et classes moyennes (la hauteur du revenu moyen par habitant à Saint-Mandé ne doit pas faire oublier que tout le monde n'est pas riche, et pas à la même hauteur, à Saint-Mandé !), de les augmenter modérément et progressivement pour les catégories intermédiaires et de ne faire payer nettement plus cher que les foyers les plus aisés, comment pourrait être acceptée la mise à contribution des familles qui se dessine ? L'introduction d'une progressivité des tarifs n'est-elle pas la seule façon de rendre acceptable un effort partagé des familles usagers des services publics - si tout le monde doit faire un effort ? 

Frédéric MAHIEU